Tel : 04 90 37 28 76

Image Alt

Conseils santé

 / Conseils santé
Comment faire aimer la caisse de transport à son chat ?
Pourquoi mon chat n’aime pas sa caisse de transport ?

Lorsqu’il n’y est pas habitué, la caisse de transport peut être source d’inquiétude et d’angoisse pour le chat pour plusieurs raisons :

  • Il a besoin d’avoir ses propres odeurs sur les objets autour de lui pour le rassurer. Or nous rangeons la caisse de transport dans un placard ou dans le garage, il n’a donc pas l’habitude d’y aller et la caisse n’a alors pas ses odeurs régulières pour le rassurer.
  • S’il n’aime pas la voiture (à cause du sol, du bruit et des vibrations), il peut aussi associer la caisse avec le déplaisir du voyage.
  • Nous la sortons uniquement pour le placer à l’intérieur, pour une situation exceptionnelle et stressante pour lui : une visite chez le vétérinaire.
  • Le propriétaire, qui anticipe le fait que cette situation soit stressante et risque de mal se passer, peut communiquer son stress à l’animal, qui fera l’association : caisse de transport = stress.

Tout est réuni pour que le moment de le placer dans sa caisse soit une véritable épreuve car associé à un grand moment de stress pour lui comme pour vous.

Heureusement, il existe des astuces pour le familiariser avec cet objet, et ainsi faire de l’acte de le mettre à l’intérieur quelque chose de tout à fait banal.

Que faire pour y remédier ?
  • Pour aider Minet à se familiariser plus facilement à la caisse, essayez de la sortir plusieurs jours avant le jour J. Mettez la dans votre salon, pour que votre chat puisse la voir et ne soit pas stressé le jour du départ dans la caisse.
  • Idéalement, le mieux serait de la laisser tout le temps dans une pièce où il est habitué à aller : il en fera alors une cachette ou un nid douillet. De plus il pourra se frotter contre la caisse et y laisser son odeur.
  • N’hésitez pas à lui mettre un linge douillet qui puisse lui rappeler son odeur, comme par exemple un plaid où il a l’habitude de se coucher. Vous pouvez même déposer son jouet ou quelques friandises afin qu’il s’y habitue progressivement, et qu’il comprenne que la caisse de transport ne veut pas forcément dire vétérinaire.
  • Enfin, pour l’habituer aux transports, n’hésitez pas à le mettre dans sa caisse de transport et dans la voiture et faire de petites balades, de plus en plus longues.

Pensez aussi à nettoyer la caisse et le linge après chaque visite chez le vétérinaire, pour enlever les odeurs de stress qu’il aura mis dans sa caisse.

Comment faire rentrer mon chat dans la caisse de transport ?

Tout d’abord, nous vous conseillons de vous référer à la fiche conseil « Comment faire aimer la caisse de transport à mon chat ? ». Si nos conseils n’ont pas été fructueux, pas de panique ! Nous avons d’autres conseils pour mettre votre chat dans la caisse de transport.

La première étape pour que votre chat veuille rentrer dans sa caisse de transport est d’en acheter une adaptée à sa taille : elle ne doit pas être trop grande car les chats aiment les espaces confinés, cependant il ne faut pas qu’elle soit trop petite pour que Minet puisse y être à l’aise.

Pour que cela reste plus agréable pour votre chat, nous vous conseillons de mettre son plaid habituel qui porte son odeur dans la caisse, ce qui le rassurera. A défaut, mettez au minimum une polaire ou une serviette au fond de la caisse de transport : ce sera plus agréable pour votre chat que le plastique, et elle servira d’alèse s’il fait ses besoins. Pour que le trajet se passe au mieux, vous pouvez mettre une serviette sur la caisse afin que Minet soit au calme et moins stressé.

Pensez aussi à nettoyer la caisse et le linge après chaque visite chez le vétérinaire, pour enlever les odeurs de stress qu’il aura mis dans sa caisse.

 

Pour le rentrer à l’intérieur de la caisse :

  • Vous pouvez dans un premier temps essayer de mettre votre chat devant la caisse et l’appâter avec de la nourriture au fond, afin qu’il rentre seul. Une fois votre chat dans la caisse, il ne reste qu’à fermer la porte et le tour est joué.

 

  • Vous pouvez sinon le rentrer à l’envers dans sa caisse, c’est-à-dire prendre la peau du cou de votre main gauche, et faire passer votre bras droit sous le chat, en faisant arriver votre main au niveau des fesses. Faites d’abord passer votre main droite en soulevant le chat et en le posant au fond de la caisse. Retirez doucement votre main droite, puis continuer de maintenir la peau du cou. Enfin, fermez progressivement la porte en enlevant délicatement votre seconde main.

 

  • Une autre méthode consiste à mettre sa caisse de transport au bord d’une table. Mettez la caisse à la limite de la table, et présentez votre chat devant la caisse. Le mieux est de le tenir à deux mains, une main sous le poitrail ou par la peau du cou, et l’autre main en dessous des pattes arrière. Présentez Minet devant la caisse, mettez-lui les pattes avant dedans et la tête à l’entrée. Un fois que vous êtes comme ceci, faites un mouvement de balancier, comme si vous lâchiez les fesses du chat. Il va alors penser qu’il tombe, va se rattraper avec les pattes avant et avancer ainsi dans la cage. Aidez-le à rentrer dedans et fermez derrière lui.

 

  • Si Minet est stressé à l’idée de voir la caisse, enroulez-le dans une serviette avec une odeur familière et posez-le à l’intérieur de la caisse emmitouflé dans la serviette. Il sera alors rassuré d’avoir l’odeur autour de lui.

 

  • La dernière méthode, pour les plus récalcitrants, consiste à mettre la caisse de transport à la verticale. Mettez alors l’ouverture vers le haut, et la porte ouverte. Prenez Minet par la peau du cou d’une main, et les pattes arrière de l’autre. Descendez le chat dans la caisse, les fesses en premier. Lâchez les pattes arrière une fois qu’elles sont dans la caisse, et ensuite la peau du cou, et fermez la porte. Vous pouvez ensuite redescendre la caisse à l’horizontale pour ne pas que votre chat la fasse tomber en bougeant.

 

Pour plus de détails, nous vous recommandons de visionner cette vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=SzJEaP40Po4&feature=youtu.be

 

Toute l’équipe du Cabinet Vétérinaire Humalia reste à votre disposition pour vous conseiller au mieux sur la santé et l’éducation de votre compagnon.

Quelques astuces pour ne pas oublier le traitement quotidien de votre animal

Avec une vie bien remplie, il est facile d’oublier le traitement quotidien de votre compagnon. Mais rappelez-vous que la meilleure façon d’aider votre animal est de bien respecter la prescription du vétérinaire et d’administrer tous les jours le traitement recommandé.

Voici quelques astuces pour vous aider à bien observer le traitement et ainsi préserver la santé de votre animal :

 

Associer le traitement à une habitude quotidienne de la vie :

  • Au moment du petit déjeuner.
  • Au retour du travail quand il vient se faire câliner.
  • Avant le dîner.
  • Au moment d’aller se coucher.
  • Associer le traitement avec une habitude que vous partagez depuis longtemps avec lui.

 

Utiliser tous les outils dont vous disposez pour vous rappeler du traitement :

  • Faire sonner le réveil du téléphone à la même heure tous les jours pour se rappeler de lui donner le traitement.
  • Si vous prenez vous-même un traitement ou des vitamines au quotidien, associez le traitement de votre animal avec le vôtre.

 

Différentes méthodes sont à votre disposition si vous avez du mal pour lui faire avaler son cachet :

En effet, vous pouvez vous munir d’une pince à épiler ainsi que d’une seringue d’eau : lui mettre la bouche en haut en le tenant par la peau du cou, prendre le cachet dans la pince, mettre la pince au fond de la gueule de votre animal pour y déposer le cachet, et lui faire avaler avec de l’eau que vous lui ferez couler dans la bouche.

Il existe aussi un « lance cachet », que nous vendons à la clinique. C’est un outil très simple, qui réunit seringue d’eau et pince, afin de faire prendre correctement son traitement à votre petit compagnon.

N’hésitez pas à demander conseils à votre vétérinaire ou à ses assistantes pour vous aider au mieux, ou vous montrer comment lui donner ses comprimés.

Comment nettoyer les oreilles de son animal
  • Prendre l’oreille dans une main et la tirer vers le haut pour bien voir l’intérieur. Repérer le pli de l’oreille le plus à l’extérieur sur lequel il a des poils : le conduit auditif est juste derrière.
  • Faire couler le produit dans le conduit de l’oreille, sans rentrer l’embout à l’intérieur : il faut si possible éviter de salir l’embout pour des raisons d’hygiène. Appuyer sur le flacon pour faire couler une giclée de produit dans l’oreille (environ 5 ml pour un chien moyen et 2 ml pour un chat).
  • Masser à la base de l’oreille avec un mouvement de pincement, il faut que le bruit fasse penser à une éponge gorgée d’eau. Faire cela pendant une minute pour faire remonter les saletés du fond du conduit.
  • Laissez votre animal s’ébrouer afin qu’il éjecte les saletés ramollies par le produit hors de son conduit auditif. Attention à votre tenue qui risque d’être maculée de cérumen !
  • A l’aide d’une compresse gaze ou d’un mouchoir doux, enlever les saletés sur le pavillon auriculaire ainsi qu’à l’entrée du conduit auditif. Il n’est pas nécessaire d’enfoncer le doigt trop profondément, les saletés restantes seront enlevées au prochain nettoyage. Surtout, n’utilisez pas de coton-tige !
  • Laissez votre compagnon se secouer encore une fois et passez à l’autre oreille.
  • Pour des oreilles très sales, il faut faire deux nettoyages : par exemple faites l’oreille droite, puis la gauche, et revenez une nouvelle fois sur l’oreille droite, puis la gauche. Cela permet au produit du premier passage d’agir et de ramollir les amas de saleté.
  • Il n’est pas nécessaire de nettoyer les oreilles de votre chien/chat trop souvent : faites-le lorsque vous y voyez des saletés (poussières mélangées au cérumen qui donnent une pâte marron/noire et collante). S’il y a beaucoup de saletés, vous pouvez recommencer un nettoyage tous les jours quelques jours de suite. Si les saletés persistent, une consultation chez votre vétérinaire s’impose, il s’agit peut-être d’une otite !
Nettoyer les yeux de son animal

Les yeux sont des organes fragiles et très sensibles qui seront facilement irrités si on ne les entretient pas régulièrement. C’est pourquoi il est important de les nettoyer lorsqu’apparaissent des petites saletés au coin de l’œil. Il est utile également de couper les poils qui cachent les yeux de certains chiens, notamment les chiens de petite race à poils longs comme les bichons, les yorkshires ou les caniches par exemple.

 

Comment procéder au nettoyage ?

 

Il est plus facile de procéder au nettoyage des yeux si votre chien ou chat est assis. Remontez-lui la tête vers l’arrière et écartez-lui les paupières d’un œil avec vos doigts afin qu’il soit bien ouvert. Mettre quelques gouttes d’un produit spécial « nettoyage des yeux » dans l’œil, puis lâcher les paupières afin que l’animal puisse cligner des yeux. Essuyer l’excédent de produit avec une compresse ou un bout d’essuie-tout (évitez le coton qui laisse des fibres), en insistant bien au coin de l’œil, surtout s’il y a des traces de couleur marron. S’il y a des croutes, vous pouvez les mouiller un peu avant avec le produit pour les ramollir afin de les enlever plus facilement.

Procédez de même pour l’autre œil.

 

Santé bucco-dentaire de votre compagnon
POURQUOI BROSSER LES DENTS ?

La santé bucco-dentaire de nos animaux de compagnie est bien trop souvent négligée. Pour qu’il conserve une bouche en bonne santé, vous devez être vigilants sur l’ennemi numéro un des dents : la plaque dentaire. Cette dernière est constituée de tartre et peut être à l’origine notamment de gingivites et mauvaise haleine. Pour enlever cette plaque, votre vétérinaire peut pratiquer un détartrage sur votre animal, mais la meilleure façon de lutter contre le tartre reste encore la prévention : la méthode la plus efficace reste le brossage des dents de votre chien ou de votre chat avec un dentifrice spécial.

COMMENT BROSSER LES DENTS ?

Dans la boîte de dentifrice pour chien/chat, vous trouverez un doigtier, ainsi qu’une brosse à dent en plus du tube de pâte. Cette dernière a un goût appétant et peut être avalée, votre compagnon ne devrait normalement pas refuser de la prendre. La pâte est également plus abrasive qu’un dentifrice classique et contient un antiseptique pour lutter contre les bactéries.

Pour brosser les dents, il faut laisser la gueule de votre animal fermée (il n’aime pas quand on lui ouvre la bouche) et simplement soulever la babine supérieure pour voir les dents : mettez un peu de dentifrice sur la brosse et passez-la de haut en bas pendant 30 secondes à 1 minute. Brosser seulement l’extérieur des dents, il est inutile de faire l’intérieur, et ne pas négliger la zone du collet (limite dents-gencive). Il ne faut pas oublier les dents du fond qui prennent souvent la plus grande quantité de tartre : pour les dégager, tirez doucement la commissure des lèvres vers l’arrière tout en soulevant la babine supérieure.

On peut procéder par étapes pour l’habituer en douceur au brossage de dents : commencez par lui « brosser » simplement avec votre doigt quelques jours, puis si cela se passe dans le calme, passez au doigtier pour habituer le chien au contact d’un objet contre ses dents. Enfin, une fois le brossage au doigtier acquis, vous pouvez passer à la brosse à dents.

Pour les chats, qui ont une petite mâchoire, vous pouvez utiliser un coton tige en guise de brosse à dents : mettez un peu de pâte dentifrice ou du dentifrice en poudre sur le coton et utilisez-le comme conseillé ci-dessus.

La fréquence du brossage de dents est de minimum 3 fois par semaine, idéalement tous les jours pour avoir un bon résultat.

Si cela est trop contraignant pour vous, sachez que vous pouvez compléter ce soin en donnant des sticks anti-tartre à votre compagnon, en lui mettant une poudre spéciale dans son alimentation et en lui choisissant des grosses croquettes qui favorisent l’élimination de la plaque dentaire.

Comment faire maigrir son chien ?

Le surpoids chez le chien peut nuire à sa santé. Il est en effet un facteur favorisant le développement de problèmes articulaires, de diabète sucré, d’insuffisance hépatique, de problèmes de peau (« pellicules ») et réduit l’espérance de vie de 2 ans !

Il est donc indispensable d’adapter l’alimentation aux besoins de votre chien, qui dépendent de nombreux facteurs (la morphologie, l’activité physique, la stérilisation, la température extérieure…).

Pour savoir si votre chien est à son poids idéal, vous pouvez lui palper les côtes : vous devez pouvoir les compter sous vos doigts sans appuyer, mais ne doivent pas être visibles. Si vous devez appuyer pour les compter ou n’y arrivez pas, c’est que le chien est en surpoids.

Voici quelques conseils pour l’aider à perdre du poids, et ainsi préserver sa santé :

 

1. Respecter ses besoins journaliers : Commencez par faire un calcul de ration avec votre vétérinaire. Bien souvent, nous donnons plus que les besoins réels du chien d’où la prise de poids. Pour respecter les quantités prescrites, vous pouvez vous référer à un verre doseur : l’idéal est de peser la quantité désirée dans le verre doseur, et de faire un trait au marqueur à ne pas dépasser, ou carrément de le découper à ce niveau et de remplir le verre à ras. Vous pouvez également peser tous les jours pour être encore plus précis : des gamelles-balances existent pour faciliter cette pesée. Il faudra bien penser à adapter la quantité de nourriture donnée au fur et à mesure de la perte de poids : plus un chien perd du poids, moins il a besoin de calories, plus il faut baisser la quantité de croquettes. Il est donc indispensable de faire un suivi régulier de l’évolution du régime chez votre vétérinaire : pour cela passez à la clinique pour le peser une fois par mois et réajuster la dose de croquettes.

 

2. Le choix des croquettes : Pour éviter que votre compagnon ne se sente trop restreint, vous pouvez prendre des croquettes light (pour chien stérilisé par exemple, même si le vôtre ne l’est pas forcément), ou encore mieux des croquettes de régime étudiées pour favoriser la perte de poids et augmenter la satiété (exemple : Metabolic de Hill’s). Ces croquettes « allégées » et riches en fibres permettent de conserver une quantité suffisante de croquettes pour éviter que le chien ait faim. De plus, leur technologie agit sur le métabolisme même du chien, le poussant à brûler ses propres graisses et accélère ainsi la perte de poids.

 

3. Les courgettes : Si ses croquettes ne le rassasient pas et que vous trouvez qu’il a vraiment faim, vous pouvez lui donner des courgettes cuites à l’eau ou à la vapeur (sans sel ni graisse), ou même crues (c’est le seul légume qu’on peut donner cru), ce qui augmente considérablement le volume de la ration pour très peu de calories. Vous pouvez même donner autant de courgettes que de croquettes.

 

4. La distribution de la ration : il est préférable de donner à manger deux fois par jour (la quantité journalière à donner étant divisée en deux). En effet votre chien aura moins la sensation de faim. De plus, comme votre chien mangera deux fois, il digèrera deux fois, et donc son métabolisme utilisera deux fois plus de calories que s’il mangeait une seule fois par jour.

 

5.L’activité physique : « Mangez bougez ! », c’est un slogan qui vaut aussi pour votre compagnon à quatre pattes ! L’exercice permet à l’organisme de brûler des calories et de garder une bonne masse musculaire. Il n’est pas question ici de sport intensif mais d’exercice quotidien qui suffit à la bonne santé de l’animal. Les promenades sont un bon moyen pour le chien de faire de l’exercice : il est recommandé de le faire marcher 2 fois 20 minutes par jour. Retenez qu’il est préférable de faire une petite marche tous les jours plutôt qu’une grande promenade une fois par semaine. Le jeu peut être aussi un excellent de faire « bouger » votre chien : en plus d’être ludique, le chien se dépense et votre relation avec lui se renforce. Le jeu de la balle, que tous les chiens apprécient, sera particulièrement bénéfique. L’idéal est de lui apprendre à rapporter : au plus il fera d’aller-retours, au plus il brûlera des calories.

Comment faire maigrir son chat ?

Le surpoids chez le chat peut nuire à sa santé. Il est en effet un facteur favorisant le développement de problèmes articulaires, de diabète sucré, d’insuffisance hépatique, de problèmes de peau (« pellicules ») et réduit l’espérance de vie de 2 ans !

Il est donc indispensable d’adapter l’alimentation aux besoins du chat, qui dépendent de nombreux facteurs (la morphologie, l’activité physique, la stérilisation, la température extérieure…).

Nous allons vous donner quelques clés afin de trouver le mode d’alimentation qui conviendra le mieux à votre compagnon et lui faire perdre du poids.

I. Choisir un type d’aliment adapté
  • Il est toujours plus facile de prévenir que de guérir, c’est pourquoi nous insistons toujours sur la prévention de la prise de poids. Pour un chat stérilisé, nous recommandons des croquettes, boites ou sachets fraîcheurs spécial chat stérilisé qui sont moins caloriques que la gamme classique. Il en existe dans toutes les marques d’aliments pour animaux et avec des goûts différents (poulet, poisson…), vous pouvez donc tester plusieurs aliments afin de trouver ce qui plaira le plus à votre chat.
  • Pour un chat déjà en surpoids, nous vous conseillons plutôt de lui donner un aliment de « régime », disponible sous forme de croquettes, boites ou sachets fraîcheurs, réduit en calories, qui favorise également la satiété et augmente l’utilisation des graisses. Si vous ne souhaitez pas utiliser ce genre d’aliment, vous pouvez réduire sa ration habituelle de 20% et donner des courgettes bouillies ou vapeur (sans sel et sans matière grasse bien sûr !) à volonté en supplément de ration. Ces dernières ne sont pas caloriques et procurent à votre chat une sensation de satiété, ce qui évitera à votre chat d’avoir faim et de réclamer plus souvent.
  • Les sachets fraîcheurs sont de bonnes alternatives pour faire plaisir à votre chat. Comme bien souvent les chats ne boivent pas assez, cette forme humide d’alimentation contribue à la bonne hydratation de votre compagnon et prévient la formation de calculs urinaires. Vous pouvez donc en donner deux à trois fois par semaine, mais attention, pour chaque sachet fraicheur donné, pensez à diminuer la quantité de croquettes distribuées le reste de la journée de 20 grammes. Les gammes « chat stérilisé » et « allégée » sont bien sûr à privilégier.
  • Le même principe vaut pour les friandises : si vous en donnez, il faut réduire la quantité de nourriture distribuée en fonction du nombre de friandises données (plus on donne de friandises, moins on donne de croquettes). Les friandises « light » sont à privilégier (il en existe à 1 calorie par unité).
II. Choisir un mode de distribution adapté
  1. Le chat à l’état naturel :

Le chat aime manger en petites quantités plusieurs fois dans la journée, c’est dans sa nature (il chasse plusieurs petites proies dans la journée) ; il s’auto-régule et consomme seulement l’énergie dont il a besoin. On peut donc remplir sa gamelle plusieurs petites fois par jour, ou une seule fois par jour en la laissant en permanence à disposition. Toutefois, certains chats gloutons avalent toute leur gamelle d’un trait. Ces chats sont dits boulimiques et il faut alors veiller à ne pas dépasser les besoins énergétiques journaliers dont ils ont besoin au risque de les voir prendre beaucoup de poids.

  1. Pour un chat boulimique, il existe plusieurs astuces :
  • Vous pouvez peser ou mesurer avec un verre doseur sa ration journalière (calculée avec votre vétérinaire), la mettre dans une petite boite hermétique dans un placard, et servir votre chat tout au long de la journée à partir de cette boite. Lorsque la boite est vide, il a eu assez pour la journée. Ainsi vous êtes sûrs de ne pas dépasser la quantité indiquée. Il est important que tous les membres de la famille servent le chat à partir de la boite et qu’il y ait une vraie cohésion dans la façon de nourrir le chat.
  • Pour être sûr de ne pas dépasser la dose préconisée, vous pouvez faire un trait au marqueur au niveau du grammage journalier sur le gobelet puis le découper à ce niveau : ainsi vous n’avez plus qu’à remplir ce dernier à ras pour avoir la bonne quantité.
  • Pour simuler la recherche de nourriture dans la nature, vous pouvez multiplier les points de distribution de nourriture (sans pour autant augmenter la quantité de nourriture) et les cacher dans des endroits difficiles d’accès (voir point suivant).
  • Vous pouvez également, de temps en temps, déjouer la demande de votre chat, en lui apportant des caresses plutôt que de la nourriture : parfois votre compagnon n’en demande pas plus !
  • Il existe des gamelles pour vous aider dans le rationnement des repas de votre chat : des distributeurs automatiques qui délivrent un certain nombre de repas par jour, ainsi votre chat peut être rationné même si vous n’êtes pas là !

Ces astuces sont à adapter en fonction de la personnalité et des préférences de chaque chat. N’oubliez pas de recalculer la ration alimentaire de votre chat en fonction de l’évolution de son poids : nous nous tenons à votre disposition pour vous aider dans ce suivi.

III. Lui faire faire de l’exercice

Beaucoup de chats adultes ne se dépensent pas autant qu’ils le devraient : quelques astuces peuvent vous aider à remédier à ce problème, ainsi votre chat sera plus dynamique, plus joueur, et surtout plus en forme car cela lui fera brûler des calories tout en éveillant son esprit :

  • Vous pouvez rendre sa nourriture plus difficile d’accès : la placer en hauteur, la cacher dans divers endroits, mettre plusieurs coupelles de croquettes dans plusieurs pièces pour obliger votre chat à se déplacer. Vous pouvez aussi placer sa nourriture loin de son point de repos préféré (le canapé ou son panier par exemple) afin d’encourager les déplacements.
  • Vous pouvez également placer sa nourriture dans des objets qu’il faut déplacer ou tourner pour que les croquettes tombent, ou dans des coupelles longues et étroites pour que le chat aille « pêcher » sa nourriture. Plusieurs jouets dont le but est de nourrir votre chat de manière ludique existent. Nous pouvons vous aider à les choisir.
  • Enfin, la meilleure façon pour inciter votre chat à faire du sport est de jouer avec lui. L’idée reçue qu’il n’y a que les chatons qui jouent est fausse : les chats adultes ont également besoin de jouer, cela est bénéfique pour leur santé physique et psychologique. De courtes séances de jeu, même si ce n’est que 5 minutes, répétées plusieurs fois dans la journée, suffiront à ravir votre chat. Non seulement il éliminera des calories, mais de plus il gagnera en souplesse, rapidité, sera plus énergique et la complicité que vous avez avec lui en sera grandement renforcée. De nombreux jouets existent pour s’amuser avec son chat, des fausses proies à lui lancer ou à tirer au bout d’une ficelle, des petites balles, des plumeaux pour lui faire faire des petits parcours, des arbres à chat élaborés, des pointeurs pour le faire courir après un point lumineux, etc.

 

Le but est donc d’adopter les astuces qui vous conviendront le mieux pour maintenir votre chat à son poids de forme. Vous lui permettrez ainsi de vivre plus longtemps en meilleure santé ! N’hésitez pas à nous demander conseil !

Conseils pour votre chaton

Voici quelques points importants concernant la santé et l’éducation de votre chaton.

 

1 Conseils d’éducation

 

a. Propreté : Vous pouvez dès à présent apprendre à votre chaton à être propre. Les chatons sont souvent propres très tôt par imitation de leur mère. Aussi, si vous avez adopté votre chaton normalement à 2 mois d’âge, il est probable qu’il soit déjà propre. Le tout est de savoir où il a été habitué à faire ses besoins (dans une litière, à l’extérieur…) pour qu’il puisse reproduire le même comportement chez vous.

Si jamais l’apprentissage n’est pas encore tout à fait acquis et que votre chaton fait ses besoins à l’intérieur, vous pouvez le réprimander uniquement si vous le prenez sur le fait : il faut alors lui dire « NON » fermement, le prendre par la peau du cou en le secouant légèrement, le porter immédiatement à l’endroit où vous voulez qu’il fasse (extérieur ou litière), attendre qu’il fasse de nouveau ses besoins et le récompenser chaleureusement dès qu’il a fini par une caresse et une croquette.

Si vous trouvez des déjections à l’intérieur mais que vous ne l’avez pas vu faire, il ne faut ni le réprimander, ni lui mettre le nez dedans, il ne comprendrait pas. En effet, le chaton est incapable d’associer deux événements séparés dans le temps, et votre punition à retardement risque alors de le rendre anxieux. Vous devez alors ramasser les salissures en l’absence du chaton, sans quoi il pourrait prendre votre attitude pour un jeu et être tenté de recommencer. Pour rendre sa litière plus attractive, vous pouvez mettre quelques gouttes de Javel au fond du bac : l’odeur d’ammoniac ressemble à celle de l’urine de chat et indiquera à votre compagnon l’endroit où faire ses besoins. A l’inverse, si votre chaton a fait ses besoins à un endroit non désiré, ne nettoyez pas avec de la Javel ou un produit sentant l’ammoniac car il serait attiré par cette odeur et serait ainsi tenté de recommencer !

 

b. Auto-contrôles : Votre chaton finit de développer ses contrôles moteurs, et en particulier le contrôle de sa morsure. Il faut savoir qu’un chaton n’a pas besoin de « faire » ses dents, et encore moins sur vos mains ou vos jambes ! De même, s’il a l’instinct de chasser, il peut le faire après un jouet mais il est hors de question que vous soyez sa cible ! Il est très important que vous l’aidiez dans cet apprentissage de contrôle dès maintenant car dans le cas contraire, il y a un risque ultérieur que vous vous fassiez régulièrement attaquer par votre chat comme si vous étiez une proie, ce qui peut s’avérer très dangereux.

Ainsi, à chaque fois que votre chaton s’énerve en jouant et essaye de vous mordiller ou de vous griffer, vous dites immédiatement « NON » en le tapotant sur le bout du nez avec votre doigt, comme si vous lui donniez un « coup de patte ». Si cela ne suffit pas, il faut mettre le chaton sur le dos et le maintenir ainsi en le tenant par la peau du coup d’une main pour éviter les morsures et en immobilisant son corps avec l’autre main (vous pouvez tenir les pattes pour éviter les griffures) : c’est aussi de cette façon que la mère punit ses chatons. Cette immobilisation doit être ferme mais non brutale, et vous ne devez relâcher le chaton que lorsqu’il est parfaitement calme. Si vous le faites systématiquement, la situation devrait rapidement s’améliorer.

 

c. Découverte du monde : Essayez d’habituer tout de suite votre chaton à la vie que vous souhaitez : si vous comptez l’emmener souvent en voiture, faites dès maintenant des petits trajets en le mettant dans un panier spécial fermé. Nous vous conseillons également de manipuler régulièrement votre chaton afin qu’il se laisse facilement soigner par la suite en cas de problème : écartez les paupières pour vérifier les yeux, touchez les oreilles et les dents, ouvrez la bouche et mettez un doigt à l’intérieur comme pour lui faire avaler un cachet, écartez les doigts des pattes, brossez-le régulièrement surtout s’il a les poils longs etc. C’est très important car nous voyons beaucoup de chats qui ne se laissent pas toucher à l’âge adulte et le moindre comprimé à faire avaler relève souvent du défi pour leurs propriétaires !

 

2 Conseils de santé

 

a. Vaccinations : pour être efficaces, les vaccins de votre chaton doivent être injectés deux fois à 3-4 semaines d’intervalle : n’oubliez donc pas de revenir au prochain rendez-vous. Ensuite, une injection de rappel une fois par an à la même période est suffisante pour le protéger.

 

b. Vermifugation : le chaton est plus sensible aux vers que le chat adulte. Nous vous conseillons ainsi de le vermifuger tous les mois jusqu’à 6 mois d’âge, puis 2 à 4 fois par an à l’âge adulte (4 fois s’il sort à l’extérieur).

 

c. Alimentation : en ce qui concerne la nourriture, nous vous recommandons de laisser des croquettes à volonté toute la journée, avec toujours de l’eau fraîche à disposition. Préférez des croquettes de bonne qualité « spécial chaton » qui apporteront tout ce qu’il faut à votre chaton pour lui assurer une croissance harmonieuse. Pour cela, évitez les aliments de supermarché et n’hésitez pas à nous demander conseil. Vous pouvez également lui donner des boites pour chaton ou des sachets repas pour chaton de temps en temps pour lui assurer une bonne hydratation.

 

d. Elimination des parasites : pour lutter contre les puces et les tiques, vous pouvez lui appliquer des pipettes spéciales dès 3 mois d’âge. Très pratiques d’utilisation (il suffit de déposer le produit sur la peau au niveau du cou), elles sont également très efficaces : elles permettent en effet de prévenir une infestation pendant 1 mois. Nous vous déconseillons en revanche les colliers qui sont peu efficaces et dangereux pour votre chaton qui peut s’étrangler avec (par exemple en restant coincé à une branche d’arbre).

 

e. Identification et stérilisation : Si votre chaton est une femelle et que vous ne souhaitez pas la faire porter par la suite, nous vous conseillons de la faire stériliser à la puberté vers 6/8 mois d’âge. Donner la pilule est déconseillé à long terme car cela provoque diverses pathologies graves comme des tumeurs mammaires ou des infections de l’utérus.

Si votre chaton est un mâle, nous vous recommandons fortement de le faire castrer à partir de 6 mois d’âge. Les avantages sont multiples : l’urine sent moins fort dans la litière, il marque moins son territoire en urinant partout, il part moins loin de votre domicile, il évite de faire des chatons dans tout le quartier, et surtout il se bagarre moins avec les autres chats pour les femelles en chaleurs, ce qui lui évitera nombre de plaies et d’abcès. Diminuer les conflits entre chats permet aussi de diminuer le risque de contracter les virus de la leucose et du FIV (= sida du chat).

Au moment de cette stérilisation, nous vous conseillons également de profiter de l’anesthésie pour faire tatouer votre chat. Nous vous rappelons que l’identification est obligatoire pour tous les chats de plus de 4 mois et qu’elle est le seul moyen pour pouvoir récupérer votre chat s’il est perdu ou ramassé par une tierce personne (fourrière par exemple). La pose d’une puce électronique est également possible, c’est à vous de choisir votre préférence et nous pouvons vous conseiller quant aux avantages et aux inconvénients des deux méthodes.

 

f. Dépistage de maladies infectieuses : Enfin nous vous conseillons de réaliser le test leucose/FIV. Une simple prise de sang suffit, et nous avons le résultat en 10 minutes. Nous vous conseillons plutôt de le réaliser lors de la stérilisation car les résultats sont plus fiables après 4 mois d’âge. Ce test permet de détecter si votre chaton est porteur des virus de la leucose ou du FIV (= SIDA du chat). Les virus se transmettent par morsure ou griffure entre chats. Ce sont des maladies mortelles à long terme contre lesquelles nous n’avons aucun traitement. En revanche il existe un vaccin efficace contre la leucose que nous vous recommandons.

Nous espérons que ces conseils vous aideront à démarrer une bonne relation avec votre chaton, toute l’équipe du Cabinet Vétérinaire Humalia reste à votre disposition pour vous conseiller au mieux sur la santé et l’éducation de votre compagnon.

Quelques conseils pour votre chiot (1)

Voici quelques premiers conseils de base que vous pouvez appliquer dès que vous venez d’acquérir un chiot, donc dès ses 2 mois d’âge.

 

1. Conseils d’éducation

 

a. Dire non aux mordillements : A son âge votre chiot finit de développer ses contrôles moteurs, et en particulier le contrôle de sa morsure. Il faut savoir qu’un chiot n’a pas besoin de « faire » ses dents, et encore moins sur vos mains ou vos jambes ! Il est très important que vous l’aidiez dans cet apprentissage dès maintenant car dans le cas contraire, il y a un risque ultérieur de troubles sociaux ainsi que de morsures intenses donc graves.

Pour cela, vous devez interdire tous les mordillements et les jeux de tiraillement. A chaque fois que le chiot essaye de vous mordiller, vous dites immédiatement « NON » en lui pinçant l’oreille entre vos doigts jusqu’à ce qu’il lâche prise et qu’il couine. Il faut le faire systématiquement, et vous verrez que le problème sera pratiquement réglé lors de notre prochaine consultation !

 

b. Un environnement diversifié : Il est important de savoir que votre chiot est encore en train de « créer sa banque de données » du monde qui l’entoure, et ce, jusqu’à 3 mois d’âge environ. Ainsi, plus le milieu dans lequel vit le chiot est riche, plus ce dernier sera capable ensuite de s’adapter à des milieux différents. C’est donc le moment de l’emmener dans tous les endroits où il est susceptible d’aller plus âgé (trajets en voiture, marché, ville…), de lui présenter différents types de personnes (jeunes, âgées, avec des lunettes, une barbe, des enfants petits et adolescents…), et de lui montrer d’autres animaux en particulier ceux dont vous ne voulez pas qu’il ait peur (autres chiens bien socialisés, chevaux, moutons…) ou que vous ne souhaitez pas qu’il chasse plus tard (chats, poules, lapins, oiseaux…).

 

c. L’apprentissage de la propreté : Vous pouvez dès à présent lui apprendre à être propre. Pour cela, menez-le d’emblée à l’extérieur pour qu’il fasse ses besoins (évitez le papier journal à l’intérieur) en le portant là où vous souhaitez qu’il fasse ses besoins. En particulier, sortez-le systématiquement après chaque prise de nourriture ou de boisson, et après chaque réveil, et attendez qu’il fasse. Puis récompensez très chaleureusement avec des caresses et une croquette juste après que le chiot ait fait ses besoins au bon endroit.

Si le chiot fait à l’intérieur, vous pouvez le réprimander uniquement si vous le prenez sur le fait : il faut alors lui dire « NON » fermement, le prendre par la peau du cou, le sortir immédiatement en le portant (ne pas le soulever par le cou sans le soutenir avec l’autre main), attendre qu’il fasse de nouveau ses besoins et le récompenser chaleureusement dès qu’il a fini.

Si vous trouvez des déjections à l’intérieur mais que vous ne l’avez pas vu faire, il ne faut ni le réprimander, ni lui mettre le nez dedans, il ne comprendrait pas. En effet, le chien est incapable d’associer deux événements séparés dans le temps, et votre punition à retardement risque alors de le rendre anxieux. Vous devez ramasser les salissures en l’absence du chiot, sans quoi il pourrait prendre votre attitude pour un jeu et être tenté de recommencer. Pour nettoyer le sol, évitez d’utiliser de la javel ou des produits ammoniaqués car ils ont tendance à attirer le chiot.

Nous vous indiquons également que donner la nourriture à heure fixe et vermifuger correctement facilitent l’apprentissage de la propreté (voir ci-dessous les conseils de santé).

 

d. Trouver sa place : Il est enfin important dès à présent d’insérer votre chien dans la hiérarchie familiale. En effet, votre chien assimile la famille dans laquelle il vit à une meute. Pour qu’il se sente bien dans sa peau de chien, il doit être considéré comme un chien, et non comme un enfant ou un bébé, c’est-à-dire soumis à toutes les personnes de la famille. Or, il faut savoir que certains éléments de la vie quotidienne (qui peuvent être insignifiants pour vous) le conduisent à se considérer soit comme dominant, soit comme dominé. Voici donc 4 axes importants à respecter pour que votre chien se sente bien à sa place :

* Nourriture : le repas du chien doit avoir lieu après le vôtre, ou alors de façon complètement séparée dans le temps (plus d’une heure avant par exemple). Laissez la gamelle disponible seulement une vingtaine de minutes, puis retirez-la jusqu’au prochain repas. Renvoyez le chien à son panier s’il quémande à table.

* Espace : le chien doit avoir son coin à lui (panier) dans un endroit périphérique, d’où il ne peut pas contrôler les allées et venues (surtout pas le couloir ou les chambres !). Ne pas tolérer qu’il se mette en hauteur comme sur le canapé par exemple.

* Sexualité : n’acceptez pas les éventuels chevauchements sur vous ou devant vous, punissez-le en le renvoyant à son panier.

* Contacts : comme nous l’avons écrit plus haut, c’est à vous de prendre l’initiative des contacts. Si le chien vient vous solliciter pour obtenir regards ou caresses, ne pas répondre et l’ignorer. Par contre vous pouvez le caresser aussi souvent que vous voulez, à condition que ce soit à votre demande.

 

2. Conseils de santé

 

a. Alimentation : nous vous conseillons de lui donner 3 repas par jour de quantité identique, et ce jusqu’à 6 mois d’âge. Le chiot doit manger après vous. Lors de votre repas il peut rester couché à côté de vous mais ne doit rien obtenir à table. Vous lui donnez ensuite sa gamelle et le laissez seul dans la pièce pour manger. Un chiot en bonne santé « avale » littéralement sa nourriture en 3 minutes pratiquement sans mâcher. Nous vous conseillons donc de lui laisser la gamelle 20 minutes maximum puis de la lui retirer s’il n’a pas terminé. S’il n’a pas tout mangé ce n’est pas grave, il mangera mieux au prochain repas. Par contre il faut lui laisser de l’eau à volonté tout au long de la journée.

N’oubliez pas que pour lui assurer la meilleure croissance, l’idéal est de donner à votre chiot une nourriture de bonne qualité. Evitez ainsi la nourriture de supermarché et n’hésitez pas à nous demander conseil.

 

b. Vaccination : Pour que son vaccin soit efficace, n’oubliez pas de prendre rendez-vous pour son rappel 3 à 4 semaines après la première injection.

 

c. Vermifugation : Enfin, il faut savoir qu’un chiot est beaucoup plus sensible aux vers qu’un adulte. Il en a forcément dans ses intestins, d’une part parce qu’il lèche et prend en bouche tout ce qu’il trouve, d’autre part parce que sa mère lui en a transmis lors des séances de « toilettage ». Chez le chiot, les vers donnent souvent un ventre ballonné et de la diarrhée. Nous vous conseillons donc de le vermifuger tous les mois jusqu’à 6 mois d’âge.

N’hésitez pas à noter toutes vos questions et à nous faire part de vos difficultés éventuelles lors de notre prochaine consultation dans 1 mois !

Toute l’équipe du Cabinet Vétérinaire Humalia reste à votre disposition pour vous conseiller au mieux sur la santé et l’éducation de votre compagnon.

Quelques conseils pour votre chiot (2)

Nous donnons ces conseils au cours de votre deuxième visite, lorsque le chiot a environ 3 mois d’âge.

 

1. Conseils d’éducation

 

a. Habituer le chiot aux soins : Nous vous conseillons de manipuler régulièrement votre chiot afin qu’il se laisse facilement soigner par la suite en cas de problème : écartez les paupières pour vérifier les yeux, touchez les oreilles et les dents, ouvrez la bouche et mettez la main à l’intérieur comme pour faire avaler un cachet, écartez les doigts des pattes, brossez-le régulièrement etc. C’est très important car nous voyons beaucoup de chiens qui ne se laissent pas toucher à l’âge adulte. Ce sont souvent des chiens très gentils par ailleurs, mais leurs propriétaires ont néanmoins toutes les peines du monde à les toiletter ou les soigner !

 

b. Auto-contrôles : Il est également important que vous appreniez à votre chiot à contrôler son excitation. En effet, au-delà d’un certain seuil d’excitation, le chiot ne contrôle plus sa motricité et n’écoute plus les ordres. Il est donc nécessaire de rester en dessous de ce seuil, soit en n’énervant pas le chiot, soit en faisant redescendre cette excitation. Évitez ainsi de crier, de courir ou de faire des gestes désordonnés. Si vous voyez que le seuil est franchi par exemple lors de jeux avec votre chiot (chiot qui court partout, jappe, mordille), il faut alors stopper le jeu, mettre le chiot sur le dos gentiment en le maintenant avec votre bras les quatre pattes en l’air jusqu’à ce qu’il se calme (cela prend généralement quelques minutes).

 

c. Education : Vous pouvez commencer à lui apprendre des ordres simples. Le premier, et de loin le plus important, est le rappel (le chiot doit revenir vers vous lorsque vous l’appelez). Pour apprendre cet ordre il faut commencer dans un endroit sans danger (par exemple votre jardin, ou même à l’intérieur de la maison), en s’assurant que le chiot peut vous voir ou vous entendre et qu’il n’est pas distrait par une autre activité. Il faut toujours faire précéder le nom du chiot (= signal qui capte son attention) de l’ordre proprement dit (« viens » ou « au pied » par exemple, gardez toujours le même mot). Avant de procéder au rappel, laissez courir votre chiot pour qu’il se détende, puis appelez-le en adoptant une posture d’appel au jeu, accroupi, bras écartés en direction du chien. Vous pouvez également taper avec vos mains sur vos cuisses. Insistez calmement et avec le sourire jusqu’à ce que le chiot vienne. Dès qu’il arrive, le récompenser chaleureusement (avec une caresse et une croquette) et le renvoyer jouer. S’il ne revient pas, partir en sens inverse en courant : il ne manquera pas d’accourir ! Il faut récompenser le chiot quel que soit le temps qu’il met à revenir. Vous pouvez aussi profiter des retours naturels du chiot pour lui faire comprendre l’ordre.

Il faut répéter cet exercice dans diverses circonstances puis augmenter la difficulté petit à petit : commencer à la maison, puis à l’extérieur, d’abord seul puis en présence d’autres personnes ou d’autres chiens etc. Il est important que le chiot n’associe pas le rappel

à une privation de liberté : pour cela on répète l’exercice deux ou trois fois en le renvoyant jouer avant de le remettre en laisse. En outre, il ne faut pas s’énerver ou punir le chiot s’il met trop de temps à venir, sinon il va associer le fait de revenir avec la punition et sera de plus en plus difficile à rappeler.

 

d. « Couper le cordon » : Il va être temps maintenant de réaliser le détachement de votre chien vis-à-vis de vous. En effet, après avoir quitté sa mère, votre chiot a créé un nouveau lien d’attachement avec vous quand il était petit : la personne d’attachement est celle qui lui donne à manger, qui lui prodigue les soins et qui l’apaise par des caresses. La chienne déclenchant systématiquement la rupture d’avec ses chiots vers 4 mois d’âge, il est donc normal que vous fassiez de même. Cette rupture est nécessaire à l’intégration hiérarchique du chien en tant qu’adulte au sein de votre famille qui constitue sa « meute ».

Comment savoir si votre chien est encore attaché à vous de manière excessive ? Un moyen simple est de savoir ce que fait votre chien en votre absence : si vous retrouvez de l’urine, des crottes, des destructions ou que vous avez des plaintes de vos voisins pour vocalises, alors il est très probable que votre chien soit encore en état d’hyperattachement.

Pour favoriser le détachement vous devez attribuer au chiot un lieu de couchage autre que la chambre, par exemple un coin choisi au calme et qui ne soit pas un lieu de passage. Vous devez lui montrer où est sa place dans la maison et l’habituer à aller y dormir et se reposer. Retirez également tout objet portant votre odeur près de lui (vieux T-shirt laissé pour le rassurer au départ par exemple). Il faut également repousser le chien, ou tout du moins l’ignorer lorsqu’il vient chercher des caresses. En revanche, vous pouvez l’appeler 10 voire 100 fois par jour pour le caresser, et ce aussi longtemps que vous le souhaitez. L’important est que ce soit vous qui preniez l’initiative des contacts, et non votre chien.

Pour lui apprendre à rester calme en votre absence, nous vous conseillons d’ignorer votre chien pendant les 20 minutes qui précèdent le départ (pas de nourriture ou de sortie), puis de partir naturellement, sans se cacher, ni s’adresser au chien (évitez à tout prix les petites phrases de dernière minute type « soit sage, je reviens »). A votre retour, ignorez-le tant qu’il s’agite, qu’il crie ou qu’il fait la fête : caressez-le seulement une fois qu’il est calme. Si vous trouvez des dégâts au retour, évitez de le réprimander, et nettoyez les bêtises en l’absence du chien. En effet le chien vit dans le présent, il est incapable de faire le lien entre votre attitude et sa bêtise. Votre punition serait inefficace et stressante pour lui.

 

2. Conseils de santé

 

a. Vaccination : Si votre chiot a eu ses deux injections de vaccin, le prochain rappel est dans 1 an à la même époque. Nous nous permettrons de vous rappeler la date exacte en vous prévenant par courrier une quinzaine de jours avant. Il serait néanmoins opportun de nous revoir lors de la puberté du chiot (entre 6 et 10 mois d’âge selon les races) pour une consultation spécifique de cet âge qui permet de faire le point sur les plans de l’éducation et de la santé et de passer sans problème le cap de « l’adolescence ». Ce sera aussi le moment de discuter de la méthode de la gestion des chaleurs (pour les femelles) la plus appropriée à votre situation.

 

b. Gare aux vers : Pensez à présent à vermifuger votre chiot 1 fois par mois jusqu’à 6 mois d’âge, en adaptant systématiquement la dose à son poids (car il grandit vite !). Nous vous rappelons que vous avez à la clinique un plateau de pesée à votre disposition. Passé 6 mois, nous vous conseillons de le vermifuger tous les 3 mois (soit une fois par saison).

 

c. Elimination des parasites : A partir de trois mois d’âge, vous pouvez utiliser comme anti-puce/anti-tique aussi bien du spray, des pipettes, ou des comprimés. N’hésitez pas à nous demander conseil.

 

d. Soin de la peau : Enfin, vous pouvez laver votre chiot à l’eau tiède environ 1 fois par mois en entretien, avec un shampooing spécifique pour chien. Surtout évitez le savon de Marseille ou les produits pour « humains » car ils donneraient des problèmes de peau à votre chiot !

Nous espérons que ces conseils vous aideront à démarrer une bonne relation avec votre chiot. Toute l’équipe du Cabinet Vétérinaire Humalia reste à votre disposition pour vous conseiller au mieux sur la santé et l’éducation de votre compagnon.

Quelques conseils pour votre chiot (3)

Nous nous permettons de rappeler quelques points importants autour de la puberté de votre chiot, quand il a atteint ses 6 mois d’âge.

 

1. Conseils d’éducation

 

a. Les acquis : En principe votre chien doit maintenant être propre, tolérant aux manipulations et contrôler sa motricité et sa morsure. Si ce n’est pas encore le cas pour tous ces points, il n’est pas encore trop tard pour y remédier : reportez-vous aux conseils que nous vous avions donnés lors de nos premières consultations.

 

b. Indépendance : Si cela n’est pas déjà fait, il est temps maintenant de réaliser le détachement de votre chien vis-à-vis de vous. En effet, après avoir quitté sa mère, votre chiot a créé un nouveau lien d’attachement avec vous quand il était petit : la personne d’attachement est celle qui lui donne à manger, qui lui prodigue les soins et qui l’apaise par des caresses. La chienne déclenchant systématiquement la rupture d’avec ses chiots vers 4 mois d’âge, il est donc normal que vous fassiez de même. Cette rupture est nécessaire à l’intégration hiérarchique du chien en tant qu’adulte au sein de votre famille qui constitue sa « meute ».

Comment savoir si votre chien est encore attaché à vous de manière excessive ? Un moyen simple est de savoir ce que fait votre chien en votre absence : si vous retrouvez de l’urine, des crottes, des destructions ou que vous avez des plaintes de vos voisins pour vocalises, alors il est très probable que votre chien soit encore en état d’hyperattachement..

Pour favoriser le détachement vous devez attribuer au chiot un lieu de couchage autre que la chambre, par exemple un coin choisi au calme et qui ne soit pas un lieu de passage. Vous devez lui montrer où est sa place dans la maison et l’habituer à y aller dormir et se reposer. Retirez également tout objet portant votre odeur près de lui (vieux T-shirt laissé pour le rassurer au départ par exemple). Il faut également repousser le chien, ou tout du moins l’ignorer lorsqu’il vient chercher des caresses. En revanche, vous pouvez l’appeler 10 voire 100 fois par jour pour le caresser, et ce aussi longtemps que vous le souhaitez. L’important est que ce soit vous qui preniez l’initiative des contacts, et non votre chien.

Pour lui apprendre à rester calme en votre absence, nous vous conseillons d’ignorer votre chien pendant les 20 minutes qui précèdent le départ (pas de nourriture ou de sortie), puis de partir naturellement, sans se cacher, ni s’adresser au chien (évitez à tout prix les petites phrases de dernière minute type « soit sage, je reviens »). A votre retour, ignorez-le tant qu’il s’agite, qu’il crie ou qu’il fait la fête : caressez-le seulement une fois qu’il est calme. Si vous trouvez des dégâts au retour, évitez de le réprimander, et nettoyez les bêtises en l’absence du chien. En effet le chien vit dans le présent, il est incapable de faire le lien entre votre attitude actuelle et sa bêtise passée. Votre punition serait alors inefficace et stressante pour lui.

 

c. Trouver sa place : Il est important au moment de la puberté de poursuivre l’insertion de votre chien dans la hiérarchie familiale. En effet, votre chien assimile la famille dans laquelle il vit à une meute. Pour qu’il se sente bien dans sa peau de chien, il doit être considéré comme un chien, et non comme un enfant ou un bébé, c’est-à-dire qu’il doit être soumis à toutes les personnes de la famille. Or, il faut savoir que certains éléments de la vie quotidienne (qui peuvent être insignifiants pour vous) le conduisent à se considérer soit comme dominant, soit comme dominé. Voici donc 4 axes importants à respecter pour que votre chien se sente bien à sa place :

 

* Nourriture : le repas du chien doit avoir lieu après le vôtre, ou alors de façon complètement séparée dans le temps (plus d’une heure avant par exemple). Laissez la gamelle disponible seulement une vingtaine de minutes, puis retirez-la jusqu’au prochain repas. Renvoyez le chien à son panier s’il quémande à table.

* Espace : le chien doit avoir son coin à lui (panier) dans un endroit périphérique, d’où il ne peut pas contrôler les allées et venues (surtout pas le couloir ou les chambres !). Ne pas tolérer qu’il se mette en hauteur comme sur le canapé par exemple.

* Sexualité : n’acceptez pas les éventuels chevauchements sur vous ou devant vous, punissez-le en le renvoyant à son panier.

* Contacts : comme nous l’avons écrit plus haut, c’est à vous de prendre l’initiative des contacts. Si le chien vient vous solliciter pour obtenir regards ou caresses, ne pas répondre et l’ignorer. Par contre vous pouvez le caresser aussi souvent que vous voulez, à condition que vous ayez initié le contact.

 

2. Conseils de santé

 

a. Vaccinations : N’oubliez pas son rappel de vaccin d’ici quelques mois !

 

b. Alimentation : Vous pouvez à présent lui donner seulement 2 repas par jour, jusqu’à l’âge adulte. Ensuite, selon votre convenance et le mode de vie de votre chien, vous pourrez soit le laisser à 2 repas par jour, soit lui donner 1 seul repas le soir. Nous pourrons vous conseiller sur ce point.

 

c. Une bonne croissance : Veillez à maintenir votre chien très mince au cours de sa croissance. En effet, votre chien ne peut pas grandir et s’étoffer en même temps. Un poids trop important lors de la croissance peut déclencher des pathologies articulaires, en particulier les fameuses dysplasies des hanches et des coudes chez les chiens de grande race. Pour les mêmes raisons, évitez également de faire faire trop d’exercice à votre chien avant l’âge adulte.

 

d. La puberté est la période de maturité sexuelle. Vous pourrez observer que les mâles lèvent maintenant la patte pour uriner. Quant aux femelles, les premières chaleurs se manifestent par des pertes de sang durant une semaine environ, aux alentours de 8-10 mois d’âge en moyenne. Si ces chaleurs vous dérangent, demandez-nous conseil sur les différentes méthodes de « contraception » qui existent, mais ne donnez jamais de pilule avant ou pendant les premières chaleurs : cela risquerait de dérégler complètement les cycles, voire pire de provoquer des pathologies graves comme une infection de l’utérus.

Toute l’équipe du Cabinet Vétérinaire Humalia reste à votre disposition pour vous conseiller au mieux sur la santé et l’éducation de votre compagnon !

Conseils pour votre lapin

Afin de vous aider à mieux connaître votre nouveau petit compagnon et ses besoins, voici quelques conseils et informations.

 

I – Généralités :

 

a) Le comportement :

 

Le lapin a gardé de ses ancêtres sauvages une tendance à prendre facilement peur et à chercher la fuite dès qu’il considère être en danger. Néanmoins, le lapin s’apprivoise facilement et a une grande capacité d’adaptation, surtout lorsqu’il est jeune. Un lapin bien sociabilisé cédera facilement à sa nature curieuse et partira volontiers explorer ce qui l’entoure. Il est rare qu’un lapin morde mais cela peut arriver s’il se sent menacé ou s’il est mal tenu. Inutile alors de crier ou de le frapper, cela ne ferait qu’aggraver la situation, la meilleure attitude est de le reposer dans sa cage et de le laisser se calmer et se rassurer. Les femelles ont tendance à être plus agressives que les mâles, il faut les habituer à être manipulé très régulièrement et de façon douce.

Le lapin est un animal actif en journée, surtout le matin et à la tombée de la nuit. Il mange, gratte les copeaux de sa cage, fait des bonds s’il dispose de suffisamment d’espace. C’est le moment idéal pour le manipuler, le faire sortir de sa cage… Vous pourrez également observer le lapin dans une posture typique, le dos rond et la tête entre les postérieurs. Ce comportement, parfaitement normal, s’appelle la caecotrophie. Le lapin ingère des crottes spéciales, les caecotrophes, riches en eau, en vitamines et minéraux essentiels à l’organisme. Il faut bien sûr le laisser faire.

En milieu de journée, principalement lorsqu’il fait chaud, votre lapin préférera rester au calme et somnoler. Il se met alors en boule, les pattes sous lui, les yeux mi-clos. Parfois, le lapin se laisse tomber complètement sur le coté pour se reposer, ce qui ne l’empêche pas de se redresser au moindre bruit. Le mieux est alors de le laisser tranquille.

 

b) Un peu de biologie :

 

L’espérance de vie d’un lapin est en moyenne de 5 à 7 ans. Il n’est pas rare cependant de voir des lapins atteindre les 10 ans, voire les dépasser (ce qui est plus exceptionnel).

Le lapin est bien sûr connu pour être prolifique et cette réputation est loin d’être usurpée. La puberté est précoce, surtout chez les races naines (entre quatre mois et demi et six mois). L’ovulation est provoquée par l’accouplement et il n’existe pas de chaleurs à proprement parler, les femelles acceptant le mâle quasiment toute l’année. Il faut donc être très vigilant lorsqu’on possède des lapins de sexes différents. L’idéal est de séparer les mâles et les femelles le plus tôt possible ou de stériliser les animaux. Un accouplement a à peu prés trois chances sur quatre d’être suivi d’une gestation. Celle-ci dure environ trente jours, au bout desquels quatre petits en moyenne verront le jour. Les lapereaux naissent nus et les yeux fermés. Il faut alors les laisser au chaud dans le nid que construit la lapine avec des copeaux et des poils qu’elle s’arrache. La lapine n’allaite ses petits qu’une fois par jour et le sevrage se fait entre quatre et six semaines. Il est fortement déconseillé de placer les petits avant cet âge. Une lapine peut aussi présenter un comportement de gestation alors qu’elle n’est pas pleine : elle construit un nid avec du foin, s’arrache des poils… Ce comportement de pseudo gestation dure environ 17 jours et peut survenir même chez des lapines vivant seules. Ce comportement n’existe pas chez les femelles stérilisées.

 

II- Le lapin à la maison :

 

a) Les premiers jours à la maison :

 

Avant son arrivée, il faut prévoir pour votre nouveau compagnon une cage de dimensions suffisantes (environ 80x70cm et 50cm de hauteur), dont le fond sera recouvert de copeaux, de paille (moins absorbante) … La cage sera placée à l’abri des courants d’air (le lapin y est très sensible), de l’exposition directe du soleil ou d’une source de chaleur et si possible en hauteur. Une mangeoire (attention au plastique, vite rongé !), un biberon et un râtelier pour le foin compléteront l’équipement nécessaire.

L’arrivée dans le nouvel environnement, souvent précédée d’un voyage parfois long en voiture et d’une séparation d’avec les congénères, constitue un facteur de stress pour le lapin. Un temps d’adaptation lui sera nécessaire pour s’habituer à son nouvel habitat. Il est donc conseillé de ne pas trop le manipuler durant les 48h qui suivent son arrivée. Une caresse au moment de la distribution de nourriture permettra à votre lapin de s’habituer doucement à vous. Vous pourrez ensuite le sortir de sa cage, le manipuler et éventuellement lui faire visiter la maison. Une surveillance étroite est alors fortement recommandée, le lapin adorant grignoter ce qui lui tombe sous la dent : fils électriques, tapisserie, pieds de chaise, plantes d’intérieur… En plus de causer des désagréments, certains de ces éléments peuvent se révéler dangereux pour lui. Certains lapins apprennent à être propres, vous pouvez par exemple lui laissez à disposition une caisse avec de la litière à chat dans laquelle vous placerez des copeaux sur lesquels le lapin a déjà uriné. Il faut cependant, surtout au début, rentrer régulièrement le lapin dans sa cage afin d’éviter les « oublis » dans la maison. Si toutefois cela arrive, inutile de punir le lapin, il ne comprendrait pas. Si vous le prenez sur le fait, contentez vous de le rentrer dans sa cage.

 

b) Manipulation et contention :

 

Il est essentiel de toujours approcher le lapin en douceur, sans bruit ni mouvement brusque, mais avec assurance. Tendez la main et laissez-le venir à vous. Une fois le lapin en confiance, vous pouvez l’attraper et le tenir dans vos bras. Attention, n’attrapez jamais un lapin par les oreilles, cela peut provoquer la mort par arrêt cardiaque. Pour tenir et transporter votre lapin dans vos bras, il existe plusieurs méthodes (cf. schéma ci-dessous) : vous pouvez soit le poser sur votre avant bras, le lapin pourra mettre sa tête sous votre coude ce qui le rassurera, votre autre main étant posée sur son dos ; soit le soutenir d’une main au niveau du thorax, sous les pattes avant, votre autre main soutenant son arrière train. Une variante consiste à attraper le lapin par la peau de la nuque et à soutenir l’arrière-train de l’autre main. Chez un lapin stressé, la première technique est préférable. Un lapin se sentant bien maintenu et en sécurité pourra ainsi rester dans les bras. Attention, s’il commence à se débattre, déposez le vite, un lapin donnant de violant coups de pattes pour se libérer peut se fracturer la colonne vertébrale.

 

Schéma : la contention du lapin :

c) Un ou plusieurs lapins ?

 

Il est tout à fait possible de posséder plusieurs lapins. Attention cependant, si vous ne souhaitez pas vous lancer dans l’élevage, séparez mâles et femelles ou stérilisez-les. Enfin il faut savoir que des lapins adultes, mâles ou femelles, qui n’ont pas été élevés ensemble peuvent se battre une fois mis en contact. Adopter deux jeunes de même âge et de même sexe peut cependant être bénéfique, les lapins s’ennuyant moins que tout seul.

 

d) Le lapin et les autres animaux domestiques :

 

Le lapin s’entend très bien avec les cochons d’Inde, moins avec les autres petits rongeurs qui le laisse plus indifférent. Il peut également cohabiter avec un chien ou un chat, sous surveillance. Par contre, la cohabitation avec un furet est quasi impossible en raison du fort instinct prédateur de ce dernier (attention également aux chiens de chasse !).

 

II – L’alimentation :

 

Le lapin est bien sûr un herbivore. Il a besoin de beaucoup de fibres dans son alimentation, il est donc nécessaire de lui fournir du foin à volonté. Des granulés pour lapin seront également distribués, environ 50 à 80 grammes par jour. Le lapin mange en plusieurs petits repas, surtout la nuit. A partir de trois ou quatre mois, des légumes frais et des fruits peuvent être donnés. Il faut éviter le chou et la salade qui peuvent faire gonfler l’estomac, l’herbe ramassée en bord de route, les aliments sucrés ou gras. Des morceaux de pommes, de carottes, des fanes de radis ou de carottes feront le bonheur de votre petit compagnon. De l’eau propre doit être mise à disposition en permanence. Un biberon est préférable à un bol, qui peut être renversé et dans lequel l’eau est vite souillée par de la litière, des crottes… Une roue de sel spéciale lapin ainsi que des bâtons à ronger pourront également être mis à disposition.

 

III – La santé :

 

En bonne santé, votre lapin sera vif, curieux, il mangera avec appétit et fera des crottes normales c’est-à-dire très sèches (exception faite des caecotrophes qui sont plus molles). Les signes de maladies qui doivent vous alerter et éventuellement vous conduire à consulter sont : un animal prostré, les yeux ou le nez qui coulent, de la diarrhée, une baisse d’appétit. Le lapin possède un appareil digestif sensible et il est sujet aux diarrhées (suite à un changement brutal d’alimentation, à une maladie bactérienne…). Dans ce cas, le lapin peut très vite se déshydrater, il faut intervenir au plus vite pour lui donner toutes les chances de récupérer.

Deux maladies sont particulièrement redoutables pour le lapin, la myxomatose (transmise par des moustiques) et la maladie virale hémorragique (provoquant des hémorragies subites). Des vaccinations sont disponibles pour ces deux maladies, avec des rappels tous les ans.

Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information !